Dix choses qu’il faut savoir sur la grippe aviaire

Publié le par Alex et Fred

Dix choses qu’il faut savoir sur la grippe aviaire



1. La grippe pandémique est à distinguer de la grippe aviaire

La grippe aviaire est une maladie provoquée par un important groupe de virus grippaux distincts affectant principalement les oiseaux. Ces virus peuvent très occasionnellement infecter d’autres espèces, notamment le porc et l’homme. Dans leur grande majorité, les virus de la grippe aviaire n’infectent pas l’homme. Une pandémie de grippe humaine survient en cas d’émergence d’un nouveau sous type qui n’a pas circulé auparavant chez l’homme.

Pour cette raison, le virus H5NI de la grippe aviaire est une souche susceptible de donner lieu à une pandémie, car elle pourrait en fin de compte s’adapter à l'homme et devenir contagieuse chez lui. Une fois que cette adaptation aura eu lieu, il ne s’agira plus d’un virus aviaire, mais d’un virus grippal humain. Les pandémies de grippe sont provoquées par de nouveaux virus grippaux qui se sont adaptés à l’homme.

2. Les pandémies de grippe sont des événements récurrents

Une pandémie de grippe est un phénomène rare mais récurrent. On a observé trois pandémies au cours du siècle dernier, la grippe dite espagnole en 1918, la grippe dite asiatique en 1957 et la grippe dite de Hong Kong en 1968. La pandémie de 1918 a fait entre 40 et 50 millions de morts dans le monde selon les estimations. Cette pandémie, tout à fait exceptionnelle, est considérée comme une des plus meurtrières de l’histoire de l’humanité. Le bilan des pandémies qui ont suivi était beaucoup plus léger puisque selon les estimations celle de 1957 a fait 2 millions de morts et celle de 1968 1 million de morts.

Une pandémie survient lors de l’émergence d’un nouveau virus grippal qui commence à se propager aussi facilement que celui de la grippe "normale" (saisonnière), c’est-à-dire par la toux et les éternuements. Comme il s’agit d’un nouveau virus, le système immunitaire de l’homme n’a aucune défense contre lui. La pathologie provoquée par ce virus de la grippe pandémique risque donc d'être plus grave que celle que provoque un virus grippal normal.

3. Une nouvelle pandémie est inévitable et peut etre imminente.

Les experts de la santé surveillent un nouveau virus grippal extrêmement virulent - la souche H5N1 - depuis près de huit ans. La souche H5N1 a infecté l'homme pour la première fois à Hong Kong en 1997, provoquant 18 cas dont 6 mortels. Depuis le milieu de 2003, ce virus a provoqué les flambées les plus importantes et les plus graves jamais enregistrées chez les volailles. En décembre 2003, l’infection a été identifiée chez des personnes qui avaient été exposées à des oiseaux malades.

Depuis, plus d'une centaine de cas humains ont été confirmés au laboratoire dans quatre pays d’Asie (Cambodge, Indonésie, Thaïlande et Viet Nam), dont plus de la moitié ont eu une issue fatale. La plupart des cas ont concerné des enfants et des jeunes adultes en bonne santé. Fort heureusement, le virus ne passe pas facilement des oiseaux à l’homme et ne se propage pas facilement et durablement d'une personne à l'autre. Si le virus H5N1 évoluait pour donner une forme aussi contagieuse que le virus de la grippe normale, une pandémie pourrait voir le jour et comme un virus est constament en mutation he bien le risque est permanent et meme inévitable une pandémie peut arriver n'importe quand et n'importe ou mais avec une suspition plus renforcé pour les pays asiatiques comme l'inde ou la chine ou la maladie est devennu endémique (presente toute l'année)

4. Tous les pays seront touchés

Dès son émergence, la propagation mondiale d’un virus pleinement contagieux est considérée comme inévitable. Les pays pourraient retarder l’arrivée du virus en prenant des mesures comme la fermeture des frontières et en imposant des restrictions à la liberté de déplacement, mais ils ne pourraient pas l’arrêter. Les pandémies du siècle dernier ont fait le tour de la planète en six à neuf mois, à une époque où les voyages internationaux se faisaient avant tout par la voie maritime. Aujourd'hui, du fait de la rapidité et du volume du trafic aérien international, le virus pourrait se propager beaucoup plus rapidement et peut-être toucher l’ensemble des continents en moins de trois mois.

5. La maladie sera généralisée

La plupart des gens n’ayant aucune immunité contre le virus de la pandémie, l’infection et les taux de morbidité devraient être plus élevés qu’au cours de l’épidémie saisonnière de grippe normale. Il ressort des projections actuelles concernant la prochaine pandémie qu’une part substantielle de la population mondiale aura besoin de soins médicaux sous une forme ou une autre. Rares sont les pays qui disposent du personnel, des installations, du matériel et du nombre de lits d’hôpitaux nécessaires pour faire face du jour au lendemain à un grand nombre de cas.

6. Les fournitures médicales seront insuffisantes

Les stocks de vaccins et d’antiviraux – les deux interventions médicales les plus importantes permettant de réduire la morbidité et la mortalité au cours d’une pandémie – seront insuffisants dans tous les pays au début de la pandémie et pendant de nombreux mois. On est particulièrement préoccupé par les stocks insuffisants de vaccins, car les vaccins sont considérés comme la première ligne de défense pour la protection des populations. Sur la base des tendances actuelles, de nombreux pays en développement n’auront pas accès aux vaccins pendant toute la durée d’une pandémie.

7. Le nombre de décès sera considérable

Les précédents historiques montrent que le nombre de décès au cours d’une pandémie est très variable. Les taux de mortalité sont principalement déterminés par quatre facteurs : le nombre de personnes infectées, la virulence du virus, les caractéristiques propres et la vulnérabilité des populations touchées et, enfin, l’efficacité des mesures de prévention. Il est impossible d'établir des prévisions exactes concernant la mortalité avant que le virus de la pandémie n’apparaisse et ne commence à se propager. Toutes les estimations relatives au nombre de décès qui lui seraient imputables sont purement spéculatives.

L’OMS a tablé sur une estimation relativement prudente – de 2 à 7,4 millions de décès – qui constitue une cible utile et plausible pour la planification. Cette estimation est fondée sur la pandémie relativement modérée de 1957. Les estimations fondées sur un virus plus virulent, plus proche de celui de 1918, sont beaucoup plus élevées. Toutefois, la pandémie de 1918 était considérée comme exceptionnelle.

8. Une importante désorganisation socio-économique est à prévoir

Il faut s’attendre à un nombre élevé de cas et, par conséquent, à un fort taux d'absentéisme, ce qui contribuera à une désorganisation socio économique. Les précédentes pandémies se sont propagées en deux et parfois en trois vagues. On ne s’attend pas à ce que toutes les parties du monde ou d’un même pays soient gravement touchées en même temps. Les perturbations socio-économiques peuvent être temporaires, mais elles peuvent être amplifiées par l’étroite interdépendance à laquelle on assiste aujourd’hui en matière d’échanges commerciaux. Elles risquent d’attendre un pic lorsque l’absentéisme entravera le fonctionnement des services essentiels – eau, gaz, électricité, transports et communications.

9. Tous les pays doivent être prêts

L’OMS a diffusé une série de recommandations stratégiques pour répondre à la menace de pandémie de grippe. Ces mesures visent à offrir différentes lignes de défense pour refléter la complexité de la situation et son évolution. Les mesures recommandées sont différentes, qu’il s’agisse de la phase actuelle de l’alerte, de celle de l’émergence d’un virus pandémique, ou de celle de la déclaration d’une pandémie et de sa propagation internationale.

10. L’OMS alertera le monde en cas d’aggravation de la menace de pandémie

L’OMS collabore étroitement avec les ministères de la santé et différentes organisations dans le domaine de la santé publique pour appuyer la surveillance par les pays des souches grippales en circulation. Un système de surveillance sensible capable de détecter des souches grippales émergentes est indispensable pour assurer la détection rapide d’un virus pandémique.

Six phases distinctes ont été définies pour faciliter la planification de la préparation à une pandémie, des rôles précis ayant été dévolus aux gouvernements, à l’industrie et à l’OMS. La situation actuelle relève de la phase 3 : un virus nouveau pour l'homme provoque des infections mais ne se transmet pas facilement d'une personne à l'autre.
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T
on echappera pas a ce virus si une pandémie ce declare un jour ce qui ne fé plus aucuns doutes car la situation h5n1 qui ne fé qu'empirer le montre bien he bien c'est bien simple et pas trop dur a comprendre meme pour les plus lents d'esprit: l'humanité ne sera plus en moin de trois petit mois!!!!!!!!
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G
Si Jammais une pandémie se déclare il faudra etre vigilants et se mettre en zone proteger car se virus est capable de tuer la terre entiere !
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